Près de 20% des prestataires en portage salarial chez MISSIONS-CADRES sont des interprètes. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs pratiques professionnelles ? Voici une synthèse de l’enquête métier réalisée en 2016 par la Société Française des Traducteurs qui leur a été consacrée.
Introduction
En 2016, la Société Française des Traducteurs a réalisé pour la première fois une enquête métier consacrée aux interprètes auprès de 1582 adhérents et d’une population d’invités via l’agence SOLIREM. Les interprètes portés représentent près de 20% des collaborateurs en portage salarial chez MISSIONS-CADRES. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs pratiques ? Le point sur l’enquête de la SFT.
Par Bernard, Secrétaire Général de MISSIONS-CADRES
Le profil des interprètes
Selon l’enquête de la SFT, les interprètes [site devenir interprète en portage salarial] sont majoritairement des femmes (78,5%). 26% résident en Ile de France, 17% à Lyon, 12% en Haute-Garonne, 11% dans le Bas-Rhin et 10% dans les Alpes Maritimes.
Près de la moitié d’entre eux ont suivi une formation initiale en interprétation et 28,9% une formation à l’étranger.
Zoom sur les langues les plus pratiquées
Plus de la moitié des répondants déclarent pratiquer deux langues dans les deux sens. 46,5% travaillent avec une langue C.
De loin, les langues de travail les plus fréquentes sont le français et l’anglais. Suivent l’allemand (14%), l’italien et l’espagnol (respectivement 7,4%), le portugais (3,9%), le néerlandais (2,8%), le russe, le slovaque, le polonais et l’arabe ( respectivement 1,4%).
L’interprétation de liaison est la plus courante avec 84,2% d’interprètes qui la pratiquent, alors que 67,3% déclarent faire de l’interprétation simultanée et/ ou consécutive (71,1%).
Quelle est la fréquence de travail des interprètes ?
La moyenne du nombre de jours travaillés en interprétation est de 60,7 par an. Cependant, 14% des interprètes ont une activité comprise entre 100 et 149 jours par an et 7% travaillent 150 jours et plus.
La majorité des interprètes portés ou non exerce d’autres activités, dont la traduction site devenir traducteur en portage salarial. Leur CA comporte 53,1% en moyenne d’activités autre que l’interprétation.
Pour qui travaillent les interprètes ?
Un peu moins de la moitié des adhérents de la SFT travaille en priorité pour des clients directs. Ils sont 77,5% à cumuler des missions pour les agences de traduction, 70,8% pour des confrères et 6% seulement à répondre à des appels d’offres.
Les interprètes déclarent travailler souvent pour des clients privés (61%), des institutions publiques françaises (23%) et des organisations internationales (29%).
Quels sont les honoraires pratiqués par les interprètes ?
Selon la nature du client, les honoraires varient. Les résultats de l’enquête sont à
pondérer dans la mesure où ne sont pris en compte ni les différences de prix pratiqués selon les territoires, ni les honoraires encadrés des traducteurs assermentés.
Cependant, on apprend que la moyenne des honoraires [site simulateur de revenus] pratiqués par plus de la moitié des répondants pour une journée (avec des variables plus hautes notamment pour l’interprétation simultanée) est de plus de 551€ pour une agence de traduction et de plus de 601 € pour un client direct. Selon leur expertise et la rareté de leur langue, près de 10% d’interprètes facturent au-delà de 800 €.
Comment facturent-ils leurs honoraires ?
Bien que la SFT n’encourage pas cette pratique, 57% des répondants facturent à la demi-journée. Certains ajoutent une demi-journée supplémentaire pour les frais d’approche.
Ils sont 67% à facturer des heures supplémentaires.
Une majorité d’indépendants dont des interprètes en portage salarial
Les interprètes sont majoritairement indépendants. Certains choisissent le statut de la profession libérale, d’autres se tournent vers le portage salarial [site à qui s’adresse le portage salarial] .
Devenir interprète en portage salarial [site les avantages du portage salarial] est un atout dans un métier où les déplacements sont nombreux pour gagner un temps précieux sur la gestion administrative et fiscale de l’activité. En choisissant d’être hébergé par une société de portage salarial, l’interprète freelance peut se concentrer exclusivement sur son cœur de métier et développer sa clientèle.
Chez MISSIONS-CADRES, un pôle spécifique dédié aux interprètes a été créé dès 1997. L’expertise acquise au cours des années sur ce métier particulier permet à MISSIONS-CADRES d’accompagner de manière réactive et efficace ses interprètes portés, dont le taux de fidélité est en moyenne de 7 ans.